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Bloc - Les Grandes Heures de l'Histoire De France

Bloc - Les Grandes Heures de l'Histoire De France
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Vendu et expédié par La Poste

Description

ID 1117096

Nature de l'envoi : Lettre verte (J+3)

Poids maximum : 100 g

Destination de l'envoi : France

Mettant fin au dernier rebondissement de la guerre de Cent Ans, le traité de Picquigny entre la France et l’Angleterre instaura une trêve de sept ans qui ne fut jamais remise en cause. Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, avait, depuis le milieu du XVe siècle, cherché à étendre son autorité aux dépens de la couronne et s’était allié à Édouard IV auquel il avait demandé de débarquer avec ses troupes, ce que ce dernier fit à Calais le 16 juillet 1475.

Louis XI offrit alors de payer le rembarquement et de verser une pension annuelle au souverain anglais. Malgré la manière peu glorieuse, le procédé favorisa une résolution efficace de la crise et permit au roi de France de continuer à tenir en respect ses féodaux. Anne de France dite la dame de Beaujeu,  Le roi Louis XI, son père, disait d’elle qu’elle était « la femme la moins folle du monde » et, à sa mort en 1483, la fit nommer régente jusqu’à la majorité du jeune Charles VIII.

En cette fin d’époque féodale, le pouvoir de cette femme jeune et de son époux, Pierre de Bourbon, seigneur de Beaujeu, dérange les « grands », et notamment Louis d’Orléans – le futur Louis XII – qui, en tant que plus proche parent mâle du roi, avait espéré obtenir la régence. Ce dernier choisit alors de monter une alliance des princes contre la couronne et, avec François II de Bretagne et l’archiduc Maximilien d’Autriche, lança ce qu’on appela la « Guerre folle ». Après une première victoire diplomatique pendant les états généraux, la dame de Beaujeu, avec l’aide de Louis de La Trémoille, vainquit les troupes du duc d’Orléans qui fut fait prisonnier à Saint-Aubin-du-Cormier en 1488. Anne de France assura la régence jusqu’en 1491 et poursuivit l’œuvre de son père, alliant fermeté et diplomatie. Elle prit aussi des gages sur la réunion de la Bretagne à la France en favorisant le mariage de Charles VIII avec Anne, fille de François II. Elle regagna ensuite Moulins et s’éteignit le 14 novembre 1522.